Joseph Canteloube, Chants d’Auvergne (extraits)
Pierre Boulez, Dérive 1
Pierre Boulez, Mémoriale (…explosante-fixe… Originel)
Claude Debussy, Prélude à l’après-midi d’un faune
Henry Fourès, Extraits du corps
Maurice Ravel, Introduction et allegro

Patrick Gallois (flûte)
Fabrice Pierre (harpe et direction)
Chigiana Chamber Ensemble :
Takahiro Katayama (clarinette), Lara Eccher, Gabriele Falcioni (cors), Alexander Goldberg, Leonardo Ricci, Giulia Rimonda (violons), Benedetta Bucci, Giacomo Vai (altos), Rebecca Ciogli (violoncelle), Igor Tiozzo Netti (vibraphone), Luigi Pecchia (piano)

Concert de la master-classe de direction d’orchestre

Pierre Boulez, Domaines
Johannes Brahms, Symphonie n° 4
Claude Debussy, Prélude à l’après-midi d’un faune
Richard Wagner, Prélude de Tristan et Isolde

Orchestra Fondazione Luciano Pavarotti
Michel Tabachnik (professeur)
Chigiana Scolars

La voix de Pierre Boulez est au centre de Notations. Au printemps 2005, à l’occasion de son 80^e anniversaire, le compositeur, chef d’orchestre et théoricien s’est entretenu avec le journaliste Claude Glayman à l’IRCAM à Paris. Produit par Frédéric Luzy et filmé par Michel Follin, il en résulte un document d’époque unique : quatre heures de conversation sur une vie avec et pour la musique. Dans un montage dense et rythmiquement structuré, Marion Kalter a transformé ce matériel en un film à part entière.

Boulez se souvient de rencontres marquantes, d’alliances artistiques et de compagnons de route intellectuels : Pierre-Laurent Aimard, Luciano Berio, Nadia Boulanger, Elliott Carter, Franco Donatoni, Pascal Dusapin, Daniel Harding, György Ligeti, Philippe Manoury, Olivier Messiaen, Anne-Sophie Mutter, Luigi Nono, Maurizio Pollini, Paul Sacher, Georg Solti, Karlheinz Stockhausen, Leonard Bernstein, etc. Les noms parlent d’eux-mêmes – mais Notations va plus loin. La voix du compositeur rencontre des images qui l’ont accompagné pendant des décennies : les photographies de Marion Kalter.

Le récit cinématographique est complété par des extraits musicaux : les Douze Notations pour piano de Boulez, enregistrées par le compositeur lui-même pour l’ORF en 1992, constituent une base sonore. Dans l’introduction et la conclusion, Marion Kalter prend elle-même la parole – en tant qu’artiste, témoin de son époque et proche observatrice de l’un des musiciens les plus importants du XX^e siècle. Sa réflexion personnelle sur sa longue collaboration avec Boulez s’associe à un hommage à l’écoute, à la vue – et au souvenir.