Le Soleil des eaux

pour soprano, chœur mixte et orchestre

Compositeur :
Pierre Boulez
Auteur du texte :
René Char (1907-1988)
Composition :
1964-1965
Durée :
Environ 10 min Indication partition
Dédicace :
« À Roger Désormière »

Création

4 octobre 1965, à Berlin (Philharmonie, dans le cadre des Berliner Festwochen), par Catherine Gayer (soprano), le RIAS Kammerchor et le Berliner Philharmoniker, sous la direction de Pierre Boulez.

Structure de l’œuvre

2 mouvements :

  • 1. Complainte du lézard amoureux (« N’égraine pas le tournesol ») – Modéré
  • 2. La Sorgue. Chanson pour Yvonne (« Rivière trop tôt partie ») – Allant, sans rigueur

Effectif

Soliste : soprano Chœur à 4 voix mixtes Orchestre :

  • 2 flûtes, hautbois, cor anglais, clarinette basse en sib, 2 bassons
  • 3 cors en fa, 2 trompettes en ut, trombone, tuba
  • xylophone, vibraphone, célesta
  • 2 harpes
  • violons I [6 pupitres], violons II [6 pupitres], altos [5 pupitres], violoncelles [4 pupitres], contrebasse [3 pupitres]
  • 4 timbales
  • 3 percussions :
    • cymbale turque, cloches tubes, 2 gongs (aigus), 2 maracas (moyen, grave), cymbale chinoise, cymbale suspendue, crotales, tam-tam (profond)
    • grosse caisse, tambour de basque, glockenspiel, cymbale chinoise, 3 temple-blocks, cymbale sizzle, fouet, tam-tam (profond)
    • guiro, caisse claire, cymbale turque, crotales, claves, cymbale sizzle, cymbale chinoise

Éditeur

Heugel, cop. 1968 [H. 31.808 / P.H.224 / HE 31.629 (réduction piano)]

Note

  • Les textes sont extraits d’œuvres de René Char : 1. Le Soleil des eaux : spectacle pour une toile des pêcheurs, illustré par Georges Braque (1949) et 2. La Fontaine narrative (n° 2), Fureur et mystère.
  • La première partition du Soleil des eaux (1948) se composait d’une succession d’intermèdes instrumentaux et vocaux destinés à illustrer une pièce radiophonique de René Char mise en ondes par Alain Trutat. À peine sa partition écrite et réalisée, Boulez s’avisa de transformer certains épisodes pour en tirer une œuvre de concert (1948). Après avoir succinctement remanié la partition en 1958, le compositeur remet l’œuvre sur le métier et refond entièrement l’orchestration pour sa version définitive (Boulez effectua encore quelques corrections en 1984).

Source : Extrait de Pierre Boulez : catalogue de l’œuvre, édition établie par Alain Galliari, Éditions de la Philharmonie, 2025.

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